En cet été 2010, la ville de Rouen a demandé à l'artiste belge Arne Quinze (né en 1971) de créer "Camille", une gigantesque installation de 100 tonnes et 120 mètres de long sur le pont Boildieu dans le centre-ville de Rouen. En plantant cette œuvre colossale au cœur du centre urbain, la ville et l'artiste ont engendré un débat dont le but recherché fut de déclencher les réactions de chacun. Résultat garanti ! Rouennais comme touristes ont crié au génie ou .... au scandale, chacun selon son ressenti. Bref comme pour chacun des chapitres de la longue histoire de l'art !
Rouen, fut un épicentre de l'impressionnisme dans la seconde moitié du XIXème siècle. L'art contemporain est souvent "récompensé" par le même ressentiment dont l'impressionnisme fit l'objet en son temps. Claude Monet, qui peint Rouen et sa cathédrale à de multiples reprises est d'ailleurs l'un des peintres impressionnistes préférés d'Arne Quinze. Sans doute pas un hasard.
Matin ou soir, de jour comme de nuit, "Camille" métamorphosa la Seine qu'elle enjamba l'Eté durant, jouant de perspectives originales avec la flèche de la cathédrale, les tours du front de Seine, etc. idéal sujet pour un photographe ! Un sujet aujourd'hui a classer au rang des souvenirs puisque, comme convenu contractuellement entre la ville et l'artiste, "Camille" a été détruite fin août 2010. Les œuvres sont aussi faites pour "avoir été" !
Rouen, fut un épicentre de l'impressionnisme dans la seconde moitié du XIXème siècle. L'art contemporain est souvent "récompensé" par le même ressentiment dont l'impressionnisme fit l'objet en son temps. Claude Monet, qui peint Rouen et sa cathédrale à de multiples reprises est d'ailleurs l'un des peintres impressionnistes préférés d'Arne Quinze. Sans doute pas un hasard.
Matin ou soir, de jour comme de nuit, "Camille" métamorphosa la Seine qu'elle enjamba l'Eté durant, jouant de perspectives originales avec la flèche de la cathédrale, les tours du front de Seine, etc. idéal sujet pour un photographe ! Un sujet aujourd'hui a classer au rang des souvenirs puisque, comme convenu contractuellement entre la ville et l'artiste, "Camille" a été détruite fin août 2010. Les œuvres sont aussi faites pour "avoir été" !
Restent les débats et les photos que je voulais vous faire partager. Et vous votre avis ?
Le mien d'avis ??? Tout simplement génial, d'autant que, à "l'atteinte portée par Camille au patrimoine historique de la ville" clamée par certain, on objectera que le front de Seine fut à Rouen totalement anéanti en 1940 et reconstruit après guerre. Arne Quinze pouvait donc laisser libre cour à son imagination. Il ne s'est pas privé. Et c'est précisément ce qu'il fallait pour secouer de sa poussière "l'Herculanum du moyen-age" qu'est Rouen !
Dominique