vendredi 23 novembre 2018

"14 18, La monnaie ou le troisième front" : D'excellents retours de presse !

Quelques retours de presse relatifs à la première exposition du musée de la Monnaie de Paris "14 18, La monnaie ou le troisième front" : 





Rappelons qu'au moyen de son exceptionnelle collection de monnaie de guerre - que viennent éclairer les documents d'Archives prêtés par les institutions partenaires -  l'exposition entend expliquer cette période clef de l'histoire monétaire moderne que caractérisent en particulier la démonétisation progressive de l'or puis de l'argent, la mobilisation d’une armée de l’épargne pour reprendre les propos de l’époque, et l’accroissement de l'usage de la monnaie papier (et du chèque postal).! Au-delà, l'exposition permet de porter un regard sur les productions Outre-Rhin de la même époque, que l'on pourrait volontiers qualifier … d'atypiques !

dimanche 11 novembre 2018

Mon premier commissariat d'exposition : "14 - 18, la monnaie ou le troisième front"


A l'occasion du Centenaire de l'Armistice de 1918, la Monnaie de Paris s'associe aux commémorations nationales avec sa première exposition temporaire : "14 - 18, la monnaie ou le troisième front".



UNE EXPOSITION FRUIT DU RECOLEMENT : 

Depuis 2002, les musées français sont soumis à l’obligation légale de récolement. Cette opération vérifie que la situation des collections est conforme aux contenus des registres d'inventaires. Le Musée du 11Conti-Monnaie de Paris - labellisé « Musée de France » - n'échappe pas à la règle et a déjà récolé plus de 120.000 objets. Contraignant, le récolement est aussi une opportunité, permettant aux équipes de conservation de passer en revue l’intégralité des collections. 

Ainsi, le récolement mené en 2017 a mis en avant l’intérêt exceptionnel de la collection de monnaies papiers de la Monnaie de Paris (26.150 items) avec notamment une part conséquente tenue par la période allant de 1880 à 1930. Fruit du récolement, cette exposition entend mettre en lumière, au moyen de cette collection, les mutations monétaires opérées à l’occasion du conflit de 1914-1918. 



LA MONNAIE OU LE TROISIEME FRONT DE LA GRANDE GUERRE :
La Grande guerre, ce sont d'abord deux fronts ! Le premier, sanglant, militaire, tenu par les soldats dans les tranchées, les mers et les airs. Le second, laborieux, celui de « l'arrière », tenu par les mineurs, les ouvrier(e)s, les paysans. Dans cette guerre de positions et d'usure, le premier protège le deuxième, qui lui-même soutient le premier. Mais ces deux fronts n'auraient pu tenir si un troisième ne s'était mis en place, dès avant même le déclenchement de la Guerre : un front monétaire ! 



Au moyen de son exceptionnelle collection que viennent éclairer les documents d'Archives prêtés par les institutions partenaires, l'exposition entend expliquer cette période clef de l'histoire monétaire moderne que caractérisent en particulier la démonétisation progressive de l'or puis de l'argent, la mobilisation d’une armée de l’épargne pour reprendre les propos de l’époque, et l’accroissement de l'usage de la monnaie papier (et du chèque postal) ! 



Au-delà, l'exposition permet de porter un regard sur les productions Outre-Rhin de la même époque, que l'on pourrait volontiers qualifier d'atypiques, tant leur qualité et leur esthétique peut surprendre en pareille période de crise (guerre puis inflation de la République de Weimar) !


A noter que la préparation de cette exposition a suscité de nombreux dons tels celui des affiches d'emprunts de guerre d'Abel Faivre données à la Monnaie de Paris par la Bibliothèque Forney. L'exposition a également permis de nouer d'étroites collaboration avec des institutions partenaires pour de nombreux prêts tels ceux faits par MUNAE, les Archives de Lille, de Roubaix, ou les fonds patrimoniaux de BNP PARIBAS.



Cette exposition bénéficie du label de la Mission du Centenaire.



Commissariat : Dominique ANTERION & Axelle JANIAK
Chargé de production : Nicolas METRO
Regisseuse des espaces et des œuvres : Pernille SOLDAT

De gauche à droite, Pernille SOLDAT, Axelle JANIAK et Dominique ANTERION